Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, était en visite sur le thème de la sécurité routière à un péage de l’autoroute A4, en Seine-et-Marne, ce lundi matin.
Interrogé sur les blocages du samedi 17 novembre, annoncés partout en France par les automobilistes mécontents de la hausse du prix du carburant, il a rappelé que « les manifestations doivent être déclarées et encadrées. Elles ne peuvent pas produire un blocage total ».
Il n’a, en revanche, pas adressé de message aux conducteurs inquiets pour leur pouvoir d’achat. « Nous sommes ici pour parler sécurité routière et devons être fermes sur la sécurité routière. L’inquiétude des Français pour la sécurité routière est réelle, c’est en tout cas celle des pouvoirs publics ».
Six mois de prison et 7500 € d’amende pour les organisateursLes organisateurs d’une manifestation non autorisée sur la voie publique encourent six mois de prison et 7500 euros d’amende d’après l’article 431-9 du code pénal
Les participants peuvent, eux, faire l’objet d’une contravention de première classe (38 euros maximum) par « manquement aux obligations édictées par arrêté de police ». Mais en cas d’entrave à la circulation, cela devient un délit passible de deux ans d’emprisonnement et 4500 euros amende.
Enfin il est interdit de masquer sa plaque d’immatriculation sous peine d’une contravention de 4e classe (maximum 750 euros) comme le prévoit l’article R371-8 du code de la route.